Curci project
Do You Believe in Unicorns
Création Pour Le Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower
Lorsque nous dormons profondément, nos rêves nous emmènent dans un monde mystérieux où tout est possible. Dans ce monde imaginaire, nos désirs secrets, nos souvenirs plus ou moins flous et nos idées étranges se mélangent. C’est cette liberté infinie qui nourrit notre façon de danser.
La chorégraphie tire son inspiration du monde fascinant des rêves, en particulier de la phase REM, offrant un terrain fertile pour explorer l’inconscient. Libérés de toute contrainte, nous avons voulu reproduire des situations improbables et surprenantes, utilisant l’absurde et la folie pour sonder les profondeurs de l’âme humaine à travers des mouvements extrêmes. Le corps devient un miroir de nos pensées cachées. Nos mouvements expriment nos envies les plus profondes, sans que nous ne les contrôlions vraiment. La composition musicale d’Emanuele Lucchisani a suivi pas à pas le processus de création.
Cette adaptation invite le public à un voyage spirituel où réalité et imaginaire se confondent dans le but d’explorer ensemble les mystères de l’esprit.













Myth
Création for the Dance Area Jeune Ballet
“Myth” prends comme inspiration initial le Phénix et sa richesse symbolique. Le phénix est une créature qui renaît de ses cendres au lendemain de sa mort par les flammes, symbole de perpétuel renaissance, espoir, renouveau du temps, progrès, fin de l’oppression et éternité. Nous nous demandons souvent pourquoi une créature d’une telle beauté est accablée par la mort, et surtout par une mort aussi rude.
En réalité l’épreuve du Phénix est celle de l’acceptation du changement, toute adversité n’est pas une adversité et la lutte aussi fait partie intégrante de la vie. Ce qui peut nous sembler être une “situation difficile” n’est pas une situation difficile mais un outil qui nous donnera une nouvelle vie, un nouveau sens et qui nous rendra plus fort. Le phénix a une signification symbolique dans presque toutes les cultures du monde… un pretext pour nous réunir, de mener une réflexion commun dans une époque de séparations.
Anamnɘsis
Création Pour Le Zhdk Zurich













Dust it off
Création Pour Le Valencia Dancing Forward
Folie onirique : démons et mirages
Création Pour Le Pnsd Rosella Hightower






Leap of faith
Création Pour Conny Janssen Danst (Danslokaal 1)
West Side Story
Création Pour La Ville De Cannes Avec Les Danseurs Du Cannes Jeune Ballet
Francesco Curci a travaillé sur une nouvelle adaptation de la comédie musicale West Side Story, initialement composée par Leonard Bernstein en 1957. Tout en préservant le cœur de l’histoire originale d’Arthur Laurents (inspirée de la tragédie de William Shakespeare, Roméo et Juliette), Curci cherche à remettre en question les conventions à travers une interprétation inédite. Il mélange les styles musicaux, réimagine les rôles des personnages et offre une perspective chorégraphique contemporaine. Le processus de création a été guidé par le désir de susciter une réflexion plus profonde du public sur des thèmes persistants et sensibles tels que la discrimination, les conflits culturels et idéologiques, le besoin d’appartenance, la peur du rejet, l’oppression, les stéréotypes de genre, la recherche de la liberté et l’acceptation de l’autre.
Sur le plan stylistique, le chorégraphe emploie un langage contemporain distinctif tout au long de l’œuvre. L’exploration physique est une priorité dans cette création, guidée par les différents thèmes abordés dans l’histoire. Les états corporels et les mouvements des personnages évoluent à partir des émotions et des épreuves qu’ils endurent : des moments de légèreté et de joie alternent avec des sentiments beaucoup plus sombres et torturés. Curci joue avec l’interaction entre l’harmonie parfaite et le contraste entre la danse et la musique. Le but est d’illustrer à la fois la joie, l’euphorie et l’exaltation, ainsi que la tristesse, la nostalgie, la peur, le désespoir et le chagrin que la mort apporte. Le sacrifice de certaines vies ouvre-t-il aux autres une porte vers la tolérance ?


